Isabelle Combarel, 09/11/2024
Alors que la COP16 sur la biodiversité s’est achevée à Cali, en Colombie, le rôle déterminant des acteurs financiers dans la préservation du vivant a été mis en lumière. Avec des objectifs à terme ambitieux, comme la protection de 30 % des terres et des mers à échéance 2030. Le sommet a marqué une nouvelle étape dans la mise en œuvre d’actions concrètes. Mais il représente aussi une occasion de faire le point sur le retard de l’industrie financière, tant sur le plan logistique que dans son approche théorique.
Pour chaque financement de projet, il est nécessaire d’évaluer l’impact que les décisions auront sur les écosystèmes et soutenir les projets à visée positive. Il faut se départir des vieux indicateurs, comme le seul rendement financier, et se mettre d’accord sur une prise en compte majoritaire des enjeux extra-financiers. Car, rappelons-le : la nature ne sera jamais « rentable » au sens où nous l’entendons aujourd’hui, et elle ne devrait d’ailleurs pas l’être. Le maintien d’un statu quo n’est pas souhaitable car nous devons investir activement et massivement pour la préservation et la régénération du vivant.
Isabelle Combarel, Présidente du Directoire